La crise sanitaire dû au coronavirus a chamboulé nos quotidiens, et continue de chambouler fortement le quotidien de millions de personnes même en France. C’est le cas de la ville de Marseille, qui a récemment vu ses bars et restaurants fermés, provoquant la colère des concernés.
Une discussion était établie pour que les bars et les restaurants puissent rouvrir le 5 octobre 2020, il n’en sera rien. Ceux-ci vont rester fermés encore un moment, malgré une très légère amélioration de la situation
La maire d’Aix-en-Provence, Maryse Joissains a annoncé sur Facebook que les bars allaient pouvoir rouvrir dès mardi, toutefois il n’en est rien. Car du côté de la préfecture des Bouches-du-Rhône, le ton est beaucoup moins catégorique. « Il n’y a pas d’arrêté sur le sujet. Nous sommes dans une phase de négociation et de concertation dans le cadre de la clause de revoyure » (Elle permettrait d’ouvrir les établissements fermés en raison de la crise sanitaire pour que ceux-ci exercent leurs activités et puissent avoir un chiffre d’affaire leurs permettant de survivre) « On ne sait pas par contre si cette éventuelle réouverture aura lieu demain, dimanche ou à la fin de l’arrêté. »
Interrogé par 20 Minutes, Olivier Véran est du même avis que la préfecture et écarte toute réouverture des bars à Marseille dans les prochains jours.
« Comme indiqué ce lundi, les établissements avec un débit de boissons et une importante activité de restauration sont autorisés à rouvrir conformément au protocole sanitaire, indique le ministère de la Santé. La brasserie peut rouvrir mais sur le bar à bières pur et simple, il n’y a pas de changement, conformément à ce qui a été décidé par la clause de revoyure dimanche. Et il n’y aura pas de changement avant la prochaine clause de revoyure. Les brasseries en zone d’alerte maximale doivent donc fermer à 22 heures, et les bars purs et simples restent fermés. »
De quoi alimenter la colère des restaurateurs et des gérants de bars qui trouvent que l’Etat les laisse mourir, alors qu’ils sont déjà dans la rue en train de manifester et que certains bravent l’interdit en laissant leurs établissements ouverts.
Samia Ghali, quant à elle, dénonce un diktat de la part des Parisiens qui se préoccupent bien peu de la situation à Marseille et souhaite la constitution d’un conseil scientifique Marseillais pour qu’ils puissent faire un point sur l’évolution du