Dans leurs différents centres de dépistage Lyonnais, plus de 15 000 tests du covid-19 cette semaine (du lundi 12 au dimanche 18 octobre). 2445 se sont révélés positifs, soit près de 2 fois plus que la semaine précédente, signe d’une courbe de contamination explosive.
Des chiffres très inquiétants pour la suite donc, car le même schéma se répète dans la plupart des régions de France, et avec les départs en vacances le nombre de cas positifs qui vont être au contact avec d’autres personnes et les contaminer va exploser.
L’argument principal des personnes qui disaient que le virus n’était pas si dangereux était que « plus de cas sont trouvés car plus de tests sont fait. » Sauf qu’avec un passage de 1297 cas positifs (sur 11 162 tests) à 2445 tests positifs (sur 15 642 tests) et ce en seulement une semaine, on se rend compte que le nombre de cas qui vont contaminer d’autres personnes à leurs tours atteint un seuil encore jamais franchi.
Davantage de tests positifs signifient que plus de personnes vont devoir être hospitalisés. Alors que la tension hospitalière est déjà très forte dans les hôpitaux lyonnais qui se demandent s’ils sauront faire face à l’afflux de patients.
Beaucoup d’hôpitaux ont appliqués la mesure d’urgence consistant à repousser les opérations non essentielles pour avoir plus de place en lit et en réanimation, mais le mieux serait d’éviter une seconde vague qui mettrait le pays et le personnel soignant à genoux une nouvelle fois.
Un taux de positivité très important donc, des hospitalisations massives ces derniers jours et semaines et la tendance tend à montrer que la situation va aller en empirant dans tout le pays sans que l’on arrive à arrêter le virus complètement, seulement à le ralentir avec de lourds efforts et de lourds tributs en contrepartie avec des conséquences économiques très fortes.
Le coronavirus mettant environ deux pour que les premiers symptômes apparaissent et que les hospitalisations se fassent, il faudra attendre avant de voir si les mesures de couvre-feu, prises mercredi dernier et appliquées depuis ce vendredi, suffiront à refreiner le virus dans de nombreuses régions de France.
Enfin, beaucoup de patients atteints de la Covid-19 considérés comme guéris souffrent encore de fatigues, d’essoufflements et d’autres symptômes qui ne se sont toujours pas stoppés. Des chercheurs Australiens ont émis une hypothèse et suggèrent alors que d’autres problèmes de santé liés à la Covid-19, comme une troisième vague de symptômes, pourraient apparaître. Les patients pourraient alors souffrir de graves problèmes moteurs et neurologiques, causant ainsi encore plus de dégâts aux patients ayant difficilement survécu au coronavirus.